1950

Il fonde son propre atelier à Paris, “Tous azimuts”, dans une “chambrette”, rue Maurice Bokanowski à Asnière. Sa table de nuit lui sert de table de travail, élargie par une planche posée dessus. À ses débuts, il réalise divers travaux graphiques propres au métro parisien : maquettes de holos, peintures de joints de céramiques, négatoscopes…

Il livre la commande Vivanda, le petit cochon qui se coupe lui-même en rondelles de saucisson. Il signe sa première affiche pour le métro parisien sous le nom de Foré, une signature qui l’accompagnera durant toute sa carrière.

“Au lieu de FAURÉ, souvent les gens lisaient FAVRE, le “U” m’était enlevé. C’est la raison pour laquelle j’ai transformé mon nom de Fauré en Foré, j’ai sucré le “au” ; je l’ai remplacé par le “o”, de sorte que, maintenant, cette signature est restée. Sur ma carte d’identité, on lit Fauré dit Foré. Je tiens beaucoup au “é” qui fait occitan”.
Foré

Vivanda, peinture sur holo métro, 1950.
Vivanda, peinture sur holo métro, 1950.

En septembre 1950, Foré quitte sa petite chambre pour s’installer au 106, avenue des Grésillons, toujours à Asnières. Monsieur Tordo, directeur de l’Agence Métrobus-Publicité pour la RATP, décide d’habiller les transports parisien d’affiches publicitaires et va donner sa chance à Foré. C’est alors le début d’une longue collaboration.

Foré dans sa chambre-atelier, 70 rue Maurice Bokanowsky à Asnières-sur-Seine, 1949-50.
Foré dans sa chambre-atelier, 70 rue Maurice Bokanowsky à Asnières-sur-Seine, 1949-50.
Foré dans son atelier, 106 avenue des grésillons à Asnières-sur-Seine, 1950.
Foré dans son atelier, 106 avenue des grésillons à Asnières-sur-Seine, 1950.