1948-49

C’est le départ pour Paris, la capitale représente un attrait incontestable pour cet artiste en devenir, mais il va aussi y retrouver cette parisienne qu’il a connu en vacances à Bérat et qui va devenir sa femme. Les débuts sont difficiles et après plusieurs refus, ne se décourageant pas, il s’adresse à Métrobus-Publicité qui lui passe commande d’une maquette pour une marque de charcuterie fine. Mais, les privations, le surmenage et un hiver parisien rigoureux le conduisent à l’hôpital, victime d’une pneumonie. Sans argent, malade, Philippe Fauré est obligé de rentrer à Bérat, chez ses parents pour se refaire une santé, gardant une seule idée en tête, repartir à Paris le plus vite possible…

Enfin sur pieds, avec cette volonté qui le caractérise, il regagne Paris et se remet aussitôt au travail.

“Je me souviens de la pénibilité des tâches. Je devais travailler de nuit dans le métro : j’y repassais à la main les joints des publicités peintes sur céramique, par exemple pour les vins du postillon ou les bijoux Murat. Souvent, je devais travailler au ras du sol, la nuit, après la fermeture du métro à 1h15 du matin.”
Foré

Maquette sans suite pour la lessive Mirabelle, 1949.
Maquette sans suite pour la lessive Mirabelle, 1949.
Article de la Dépêche du Midi, septembre 1961
Article de la Dépêche du Midi, septembre 1961